Ce texte raconte l'histoire d'un renard qui souffre de faim en hiver et décide d'aller chercher à manger.
Il se couche au bord du chemin au pied d'une haie et remarque une voiture de marchands qui transporte du poisson.
Le renard, attiré par l'odeur alléchante, simule sa mort au milieu du chemin, dans l'espoir de tromper les marchands. Mais un marchand le repère et décide de le capturer pour vendre sa peau.
Les marchands le jettent dans la voiture et poursuivent leur chemin. Cependant, le renard réussit à ouvrir un panier de poisson et en mange plus de trente.
Il saute ensuite de la voiture et remercie les marchands pour le festin avant de s'enfuir, laissant les marchands surpris et décontenancés.
Renard et les poissons Bien lire et comprendre 1963.
Texte.
1. L'hiver est venu. Renard n'a plus rien à manger. Il a faim. Alors Renard s'en va, à travers les champs. Il se couche au bord du chemin, au pied d'une haie.
Il aperçoit au loin une voiture. Ce sont des marchands qui reviennent de la mer. Ils ont acheté du poisson.
2. « Oh! la bonne odeur », dit Renard.
Renard se couche au milieu du chemin. Les yeux fermés, la gueule ouverte, les pattes en l'air, il fait le mort.
Un marchand aperçoit Renard. Il dit à son compagnon : « Regarde! Un renard! Attrapons-le. Nous vendrons sa peau. »
3. Les marchands descendent de voiture. Les voilà près du renard. Ils le soulèvent :
« Comme sa peau est belle! Nous le vendrons à bon prix. Jetons-le dans la voiture ».
Ils jettent Renard dans la voiture et se remettent en marche.
4. Renard est couché entre les paniers pleins de poissons.
Il ne peut s'empêcher de rire. Avec ses dents, il ouvre un panier. Il en tire plus de trente poissons et les mange de bon appétit.
5. Puis il saute à terre et crie aux marchands : « Merci. Gardez les autres poissons pour vous, et bon
voyage! »
Les marchands, surpris, se retournent : « Le renard! Le renard! » Mais Renard est déjà loin.
Mots difficiles:
- haie (n.f.) - une rangée d'arbustes ou d'arbres plantés pour former une clôture
- gueule (n.f.) - la bouche d'un animal, souvent utilisé pour désigner la bouche d'un animal sauvage
- compagnon (n.m.) - une personne qui travaille ou voyage avec une autre personne
- panier (n.m.) - un conteneur fait de matériaux tels que des brins de paille, des osier ou du plastique tressé, utilisé pour transporter des marchandises ou des provisions
- appétit (n.m.) - le désir de manger, souvent utilisé pour décrire une forte envie de manger.
Coin Video.
LA CONJUGAISON.
Le verbe tomber au passé composé.
Singulier
1. Je suis tombé.
2. Tu es tombé.
3. Il est tombé.
Elle est tombée.
Pluriel
1. Nous sommes tombés.
2. Vous êtes tombés.
3. Ils sont tombés.
Elles sont tombées.