Le texte " un spectacle éblouissant" décrit la scène d'une flottille royale paradaient devant le roi Louis XIV à Versailles.
Marion, une jeune servante, observe les différents vaisseaux, y compris deux gondoles dorées offertes à Louis XIV par l'ambassadeur de la Sérénissime République de Venise. Le roi navigue à bord de l'une d'elles avec sa favorite, Athénaïs, tandis que la reine et le Dauphin sont dans l'autre gondole.
Les musiciens jouent les mélodies de Monsieur Lully et les courtisans, domestiques, et curieux observent le spectacle depuis les berges. Marion reste un moment à contempler la scène avant de se réveiller.
Un spectacle éblouissant - Correcton des activités page 60.
- Correction des activités de lecture.
Atelier texte
Âgée de quatorze ans, Marion entre comme servante au service de Madame de Montespan qui est la favorite du roi Louis XIV.
Quand Marion se réveilla, l'après-midi était bien avancée. Attirée par quelques lointaines notes de musique, elle s'était approchée du grand canal.
Tous les vaisseaux de la flottille royale paradaient devant le roi. Marion les connaissait bien, Antoine les lui avait décrits à maintes reprises. Chaloupes, brigantins et felouques rivalisaient de couleurs éclatantes. Leurs reflets sur l'eau jouaient avec la lumière du soleil, qui à cette heure hésitait entre l'or et l'orangé.
Il y avait même deux galiotes avec de vrais galériens à leur bord et un navire de guerre miniature avec ses canons, ses sculptures, ses cordages et son pavillon aux armes du roi. Le vent faisait claquer les voiles et emportait vers Marion les cris des marins aux accents d'Italie et de Provence.
Deux gondoles dorées, rutilantes comme des écus tout neufs, constituaient les joyaux de la flottille. Ces deux merveilles avaient été offertes à Louis XIV, au nom du doge, par l'ambassadeur de la Sérénissime République de Venise et acheminées à grands frais jusqu'à Versailles.
Le roi naviguait à bord de l'une d'elles. Un magnifique panache ornait son chapeau, et son habit constellé de perles et de pierreries étincelait dans la chaude clarté de cette fin de journée. Assise à ses côtés, Athénaïs, resplendissante, agitait son éventail avec une grâce infinie. Ses bijoux incendiaient de mille feux la robe somptueuse qu'elle avait choisie pour le retour du roi. Un sourire radieux illuminait son visage de déesse.
La reine, petite et large, outrageusement fardée et littéralement couverte de pierres précieuses, était beaucoup moins souriante. Elle avait pris place dans la deuxième gondole, en compagnie du Dauphin, de quelques dames et d'une ribambelle de chiens minuscules.
Les musiciens du roi, installés dans une chaloupe, suivaient les embarcations royales et jouaient les mélodies de Monsieur Lully. Sur les berges, courtisans, domestiques, et curieux de tout poil interprétaient et commentaient le moindre geste des souverains.
Marion resta, elle aussi, un long moment à contempler le roi et la marquise, tels deux
diamants dans un écrin d'or pur.
Annie Pietri, Les Orangers de Versailles, Bayard Jeunesse, 2000
Quand Marion se réveilla, l'après-midi était bien avancée. Attirée par quelques lointaines notes de musique, elle s'était approchée du grand canal.
Tous les vaisseaux de la flottille royale paradaient devant le roi. Marion les connaissait bien, Antoine les lui avait décrits à maintes reprises. Chaloupes, brigantins et felouques rivalisaient de couleurs éclatantes. Leurs reflets sur l'eau jouaient avec la lumière du soleil, qui à cette heure hésitait entre l'or et l'orangé.
Il y avait même deux galiotes avec de vrais galériens à leur bord et un navire de guerre miniature avec ses canons, ses sculptures, ses cordages et son pavillon aux armes du roi. Le vent faisait claquer les voiles et emportait vers Marion les cris des marins aux accents d'Italie et de Provence.
Deux gondoles dorées, rutilantes comme des écus tout neufs, constituaient les joyaux de la flottille. Ces deux merveilles avaient été offertes à Louis XIV, au nom du doge, par l'ambassadeur de la Sérénissime République de Venise et acheminées à grands frais jusqu'à Versailles.
Le roi naviguait à bord de l'une d'elles. Un magnifique panache ornait son chapeau, et son habit constellé de perles et de pierreries étincelait dans la chaude clarté de cette fin de journée. Assise à ses côtés, Athénaïs, resplendissante, agitait son éventail avec une grâce infinie. Ses bijoux incendiaient de mille feux la robe somptueuse qu'elle avait choisie pour le retour du roi. Un sourire radieux illuminait son visage de déesse.
La reine, petite et large, outrageusement fardée et littéralement couverte de pierres précieuses, était beaucoup moins souriante. Elle avait pris place dans la deuxième gondole, en compagnie du Dauphin, de quelques dames et d'une ribambelle de chiens minuscules.
Les musiciens du roi, installés dans une chaloupe, suivaient les embarcations royales et jouaient les mélodies de Monsieur Lully. Sur les berges, courtisans, domestiques, et curieux de tout poil interprétaient et commentaient le moindre geste des souverains.
Marion resta, elle aussi, un long moment à contempler le roi et la marquise, tels deux
diamants dans un écrin d'or pur.
Annie Pietri, Les Orangers de Versailles, Bayard Jeunesse, 2000
Vocabulaire
1. Grand canal: grand canal des jardins de Versailles.
2. Doge: chef élu de l'ancienne république de Venise.
3. Athénaïs : Athénaïs de Montespan, maitresse du roi.
4. Lully: compositeur de musique.
2. Doge: chef élu de l'ancienne république de Venise.
3. Athénaïs : Athénaïs de Montespan, maitresse du roi.
4. Lully: compositeur de musique.
Video
Ma première lecture
1. Fais la liste des personnages présents.
2. À quel moment de la journée se déroule le texte ? Justifie ta réponse.
3. Où se déroule la scène décrite? Justifie ta réponse.
a. Dans un port.
b. Sur un lac.
c. Sur les canaux du château de Versailles.
d. Sur les canaux de Venise.4. Qui était Louis XIV? Situe son règne sur une frise chronologique.
5. Qui désigne-t-on par le terme de « Dauphin » (ligne 23)? Aide-toi du dictionnaire.
Marion, une jeune servante
Madame de Montespan, la favorite du roi Louis XIV
Louis XIV, le roi de France
La reine, l'épouse de Louis XIV
Le Dauphin, le fils aîné du roi
Des courtisans, des domestiques et des curieux
Les musiciens du roi2. En fin d'après-midi, vers le coucher du soleil (l. 1 et 6).
3. c. Sur les canaux du château de Versailles (l. 2).
4. Louis XIV (1638 - 1715) fut roi de France de 1643 à 1715.
5. Le rpoi Dauphin est le fils ainé du roi, l'héritier du trône.
2. À quel moment de la journée se déroule le texte ? Justifie ta réponse.
3. Où se déroule la scène décrite? Justifie ta réponse.
a. Dans un port.
b. Sur un lac.
c. Sur les canaux du château de Versailles.
d. Sur les canaux de Venise.4. Qui était Louis XIV? Situe son règne sur une frise chronologique.
5. Qui désigne-t-on par le terme de « Dauphin » (ligne 23)? Aide-toi du dictionnaire.
Réponse
1. Les personnages présents dans le texte sont :Marion, une jeune servante
Madame de Montespan, la favorite du roi Louis XIV
Louis XIV, le roi de France
La reine, l'épouse de Louis XIV
Le Dauphin, le fils aîné du roi
Des courtisans, des domestiques et des curieux
Les musiciens du roi2. En fin d'après-midi, vers le coucher du soleil (l. 1 et 6).
3. c. Sur les canaux du château de Versailles (l. 2).
4. Louis XIV (1638 - 1715) fut roi de France de 1643 à 1715.
5. Le rpoi Dauphin est le fils ainé du roi, l'héritier du trône.
Je relis pour mieux comprendre
6. Où se trouve Marion? Justifie ta réponse.- c. Sur le port.
- b. À une fenêtre du château.
- c. Sur les berges du canal.
- d. Sur une gondole.
7. Vocabulaire Trouve un nom générique pour désigner chaloupes, brigantins et felouques
(lignes 4-5) et complète cette liste avec d'autres noms relevés dans le texte. Aide-toi du dictionnaire.
8. Relève dans le texte tous les mots qui donnent des indications sur les couleurs de la scène.
9. Vocabulaire Dans le troisième paragraphe, relève les verbes synonymes de briller.
10. Associe un titre à chacun des quatre premiers paragraphes:
(lignes 4-5) et complète cette liste avec d'autres noms relevés dans le texte. Aide-toi du dictionnaire.
8. Relève dans le texte tous les mots qui donnent des indications sur les couleurs de la scène.
9. Vocabulaire Dans le troisième paragraphe, relève les verbes synonymes de briller.
10. Associe un titre à chacun des quatre premiers paragraphes:
- Les gondoles royales.
- La flottille du roi.
- Sur la gondole de la reine.
- Sur la gondole du roi.
11. Vocabulaire Relève les mots qui appartiennent au champ lexical de la richesse.
12. D'après toi, pourquoi la reine ne sourit-elle pas ?
«...le roi et la marquise, tels deux diamants dans un écrin d'or pur.» (lignes 32-33).
7. Ce sont des bateaux ; vaisseaux (l. 4, 5), galiotes (l. 7), navire (l. 7), gondoles (l. 11), embarcations (l. 26).
8. Or et orangé (l. 6), dorées (l. 11).
9. étincelait (l. 16), incendiaient (l. 18), illuminait (l. 20).
10. Les gondoles royales: paragraphe 2- La flottille du roi: paragraphe 1 - Sur la gondole de la reine - paragraphe 4 - Sur la gondole du roi: paragraphe 3.
11. Écus tout neufs (l. 11), joyaux (l. 12), grands frais (l. 14), habit constellé de perles et de pierreries (l. 16), ses bijoux (l. 18), une robe somptueuse 12 c. (13) La (l. 19), couverte de pierres précieuses (l. 22), deux diamants dans un écrin d'or pur (l. 33).
12. c.
13. La gondole est dorée et forme un écrin (un étui) dans lequel les spectateurs peuvent admirer les deux personnages richement vêtus et ainsi comparés à deux bijoux.
La reine, grande et....
12. D'après toi, pourquoi la reine ne sourit-elle pas ?
- a. Elle est trop maquillée.
- b. Elle a peur en bateau.
- c. Elle est jalouse d'Athénaïs.
- d. Elle s'inquiète pour le roi.
«...le roi et la marquise, tels deux diamants dans un écrin d'or pur.» (lignes 32-33).
Réponse
6. d. (l. 2).7. Ce sont des bateaux ; vaisseaux (l. 4, 5), galiotes (l. 7), navire (l. 7), gondoles (l. 11), embarcations (l. 26).
8. Or et orangé (l. 6), dorées (l. 11).
9. étincelait (l. 16), incendiaient (l. 18), illuminait (l. 20).
10. Les gondoles royales: paragraphe 2- La flottille du roi: paragraphe 1 - Sur la gondole de la reine - paragraphe 4 - Sur la gondole du roi: paragraphe 3.
11. Écus tout neufs (l. 11), joyaux (l. 12), grands frais (l. 14), habit constellé de perles et de pierreries (l. 16), ses bijoux (l. 18), une robe somptueuse 12 c. (13) La (l. 19), couverte de pierres précieuses (l. 22), deux diamants dans un écrin d'or pur (l. 33).
12. c.
13. La gondole est dorée et forme un écrin (un étui) dans lequel les spectateurs peuvent admirer les deux personnages richement vêtus et ainsi comparés à deux bijoux.
Échangeons
14. Parmi les titres suivants, lequel choisiriez-vous pour ce texte? Justifiez votre réponse.- Jour de fête à la cour de Louis XIV.
- Une journée ordinaire à la cour de Louis XIV.
- Visite du doge à la cour de Louis XIV.
Réponse
Le titre le plus approprié pour ce texte serait "Jour de fête à la cour de Louis XIV". En effet, le passage décrit une scène de grande pompe et de célébration avec la flottille royale paradant sur le grand canal de Versailles. Le roi Louis XIV et sa favorite Madame de Montespan sont à bord d'une gondole dorée offerte par le doge de Venise, et les courtisans, les musiciens du roi et les curieux se pressent sur les berges pour assister à la scène. Le passage met en avant l'aspect festif et grandiose de la journée, ce qui correspond parfaitement au titre "Jour de fête à la cour de Louis XIV".Ai-je bien compris le texte ?
15. Écris le portrait opposé de la reine (lignes 21-22). Tu commenceras par:La reine, grande et....
Réponse
La reine, grande et élancée, avait une beauté singulière qui inspirait la crainte et le respect. Son visage finement ciselé était encadré par une abondante chevelure noire, lissée et parfaitement coiffée. Elle ne portait aucun maquillage, laissant sa peau pâle et délicate briller sous les rayons du soleil. Sa tenue simple mais élégante, de couleur pastel, était ornée de dentelles délicates et de broderies fines. Elle avait une allure altière et noble, et son regard perçant semblait pouvoir sonder l'âme de ceux qui la croisaient. Les chiens qui l'accompagnaient semblaient conscients de sa distinction, car ils marchaient à ses côtés avec une obéissance absolue.
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